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FoodTech : quand l’alimentation et la technologie ne font qu’un !

Les nouveaux modèles économiques, les startups disruptives, internet, les smartphones, le big data, l’intelligence artificielle… sont en train de modifier nos rapports avec l’alimentation au quotidien.

Qu’est-ce que la FoodTech ?

Les Foodtech- terme anglais qui fusionne l’alimentation et la technologie – sont des entreprises et des projets qui tirent parti de technologies telles que l’Internet des objets (IoT), le big data et l’intelligence artificielle (IA), entre autres, pour transformer l’industrie agroalimentaire en un secteur plus moderne, durable et efficace, allant de la transformation des aliments à la distribution et à la consommation.

De plus, ces projets de recherche et développement (R&D) sont généralement entre les mains de start-up très innovantes qui investissent massivement et cherchent à apporter des solutions créatives et technologiques aux défis contemporains, tels que la croissance démographique et son impact sur la sécurité alimentaire, la numérisation de la société, les effets du changement climatique, la rareté des ressources naturelles, le gaspillage alimentaire et l’impact environnemental de la production alimentaire.

Les FoodTech en plein Boom 

Les entreprises de technologie alimentaire représentent une infime partie de l’industrie agroalimentaire mais sont devenues l’avant-garde du secteur. Certaines de ces start-ups sont même cotées à l’indice Nasdaq – l’échange technologique américain.

Par ailleurs, le potentiel des start-up foodtech convainc également les analystes de marché. Dans des plateformes telles que Research and Markets, il existe une multitude d’études telles que Global Food Tech MarketAnalysis&Forecast 2016-2022 qui donnent à ce secteur une valeur totale de plus de 250 000 millions de dollars en 2022 grâce, en partie, à la vulgarisation du commerce électronique, la croissance d’Internet et la pénétration du mobile

L’écosystème de la FoodTech

Principalement l’apanage des startups, la FoodTech regroupe l’ensemble des missions liées à la chaîne de l’alimentation, de la production au consommateur final, en passant par la transformation et la distribution. Par conséquent, son champ d’intervention est divisé en plusieurs segments :

Agtech

Des entreprises liées au développement et à la pérennité de la production agricole, ainsi qu’à l’optimisation de sa distribution.

FoodScience

Des startups qui mènent la révolution de l’industrie parce qu’elles se concentrent sur la création de nouveaux produits ou ingrédients. Pour ce faire, ils s’appuient sur une étude et une analyse scientifique des tendances et des besoins du marché.

FoodService

Nous parlons ici de solutions créées pour faciliter et optimiser le fonctionnement des entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons. Un très bon exemple est Tiller, une entreprise qui crée et distribue un logiciel de gestion de restaurant qui a un impact sur des domaines tels que les achats d’ingrédients et les ressources humaines.

Livraison

Dans ce segment se trouvent les célèbres et réussies plateformes de services de livraison à domicile, dirigées par des startups modernes à l’instar de Jumia.

Coaching

Il englobe des entreprises qui guident, éduquent et inspirent les propriétaires et le personnel de restaurants et d’établissements similaires dans des domaines tels que le service à la clientèle et la nutrition.

Vente au détail

Des services directement axés sur l’expérience client au moment de l’achat, qui, à leur tour, contribuent à améliorer la chaîne d’approvisionnement des entreprises.

Google reporte à 2023 la suppression du Cookie tiers

Coup de théâtre dans monde de la publicité en ligne. Après avoir annoncé la suppression des cookies tiers dans Chrome en 2022, Google a décidé de reporter cette échéance pour 2023.

Google décide de supprimer les cookies

C’est Vinay Goel, responsable de l’ingénierie de la confidentialité de Google, qui a rapporté, dans un article du blog d’entreprise, le nouveau calendrier établi par la société américaine dans son objectif d’aider l’industrie à créer un écosystème numérique plus sûr avec la confidentialité des utilisateurs.

En effet, Google propose comme alternative PrivacySandbox qui« vise à créer des technologies visant à protéger la vie privée des personnes sur le réseau et à fournir aux entreprises et aux développeurs les outils nécessaires à la prospérité des entreprises numériques, contribuant ainsi à maintenir le réseau ouvert et accessible à tous à l’avenir », écrit-il.

« Nous pensons que, pour y parvenir, la communauté numérique doit se réunir et développer un ensemble de normes ouvertes qui améliorent radicalement la confidentialité sur le Web, offrant aux utilisateurs plus de transparence et un meilleur contrôle sur la façon dont leurs données sont utilisées. »

Processus de suppression

La suppression des cookies tiers dans Chrome se fera donc en deux phases :

 La phase 1débutera une fois que les tests d’origine des technologies en cours de développement terminés – parmi eux, les FLoC -, et leurs API respectives lancées dans le navigateur, ce qui permettra aux éditeurs et aux ad-tech et ma-rtech de procéder à la migration de vos services.

Cette étape, qui débutera à la fin de l’année prochaine, durera neuf mois. Pendant ce temps, « nous surveillerons de près l’adoption de la technologie et les commentaires avant de passer à la phase 2 » déclara-t-il.

Cette dernière devrait débuter la mi-2023, date à laquelle Chrome éliminera progressivement les cookies tiers, sur une période de trois mois, jusqu’à son élimination totale à la fin de cette année.

« Nous publierons sous peu un calendrier plus détaillé sur privacysandbox.com, qui sera mis à jour régulièrement pour plus de clarté et afin que les développeurs et les éditeurs puissent planifier leurs propres calendriers de transfert et de migration », ajoute Goel.

Suppression des cookies affectera le monopole de Google ?

Les cookies sont un élément utilisé pour faire de la publicité sur Internet, car ils aident à suivre l’audience que les entreprises veulent atteindre et permettent de personnaliser la publicité.

Selon le cabinet d’analyse Statista, Google et Facebook contrôlent environ 54% des revenus publicitaires en ligne, et le reste est partagé entre les agences de publicité ou les médias. Cependant, avec la disparition des cookies, ces derniers peuvent avoir plus de difficultés à délimiter et retracer la publicité qu’ils déploient.

Cependant, les petits rivaux rejettent la justification de la confidentialité utilisée par les grandes entreprises comme Google et Apple pour restreindre le suivi, car ils continueraient à collecter des données précieuses et pourraient potentiellement générer encore plus de revenus publicitaires.

Quelle est l’utilité des cookies ?

Les cookies sont utiles aux visiteurs du site pour un certain nombre de point. Tout d’abord, ils permettent de sauvegarder les préférences d’un utilisateur sur un site web. Ils peuvent mémoriser les comportements d’un internaute sur un site (informations de login, produits ajoutés au panier…), pour proposer au visiteur une meilleure expérience.

Quant à Google, il utiliseles cookies afin de mieux diffuser les annonces aux internautes, dans lecadre du remarketing ou pour suivre les performances de vos campagnes via Google Analytics ou Google Ads.Sur ce dernier, le suivi des conversions est assuré lorsque l’internaute clique sur une de vos annonces, puis reste sur le site pour passer commande, par exemple. Cela vous permet d’effectuer un bon suivi de vos ventes.

Les licornes, ces « super-startups » du secteur de la Tech

Bien que cela semble peu étrange, les entreprises licornes existent. Vous en avez déjà entendu parler ? Peut-être pas, mais ce qui est clair, c’est que les qualités de cet animal mythologique comparées à celles d’une entreprise finissent par désigner un concept qui fait sens aujourd’hui.

Entreprises licornes, de quoi parle-t-on ?

La licorne se caractérise par une grande corne en forme spirale, une intelligence comparable à celle d’un être humain, une force capable de vaincre un éléphant et des propriétés médicinales capables de guérir les maladies. Les entreprises licornes reçoivent ce nom précisément car elles sont dotées de spécificités inimaginables qui les rend capables de surmonter rapidement les obstacles et qui, comme les licornes, semblent venir d’une autre dimension.

Les licornes sont des startups à plusieurs millions de dollars qui profitent des nouvelles technologies pour innover et proposer leurs services. Leur croissance est exponentielle et semblent être des entreprises imparables. La plupart ont moins de 10 ans d’existence, mais qui ont quand même atteint des valorisations dépassant les mille milliards de dollars, sans bénéficier de financement externe.

Pourquoi « Licorne » ?

Le terme a été utilisé pour la première fois en 2013 par l’investisseuse providentielle en capital-risque Aileen Lee, fondatrice de la firme Cowboy Ventures. Dans ses propres termes, elle définit les licornes comme : « Une entreprise technologique qui atteint une valeur de 1 milliard de dollars à un moment donné de son processus de levée de capitaux, sans entrer en bourse. »

Ce concept a été inventé par la spécialiste lorsqu’elle menait une étude dans laquelle elle a analysé différentes entreprises fondées de 2003 à 2013 (l’année où elle a publié son article) où elle parle d’Unicorne Club. À ce moment-là, la liste était menée par Facebook, LinkedIn et Twitter. Facebook étant la première entreprise à être considérée comme la Super Licorne de la décennie, atteignant une valorisation de 260 milliards de dollars à l’époque.

Au cours des deux dernières années, le nombre de licornes est passé de 200 à plus de 400. Selon CB Insights, rien qu’en juin 2020, il y avait 478 entreprise licornes dans le monde avec une valeur de 1 416 milliards USD.

Exemples des entreprises licornes

Les entreprises des secteurs du commerce électronique, de l’économie collaborative ou du software sont celles qui ont triomphé en tant que « licornes ». Facebook est considéré comme la « super-licorne » en raison de sa grande évolution en très peu de temps : il valait plus de 500 000 millions de dollars, bien que maintenant d’autres aspirent à voler la couronne.

Parmi les entreprises licornes les plus connues, on retrouve AirBnB,Deezer, Evernote, Zalando, Spotify, Uber, Deliveroo, etc. Tous ont déjà une présence internationale et ont en commun la forte croissance qu’ils ont connue en un laps de temps très réduit. Cependant, le marché a changé de sorte que de nombreuses licornes plus âgées ont sauté sur le marché boursier et que de nombreuses autres sont venues prendre leur place.

Par leur apparition, ils ont notamment impacté la société révolutionnant les économies et les modes de consommation. Malgré leurs caractéristiques, ces types d’entreprises sont une réalité et font partie de la force qui fait bouger le monde des affaires.

Qu’en est-il de l’avenir du E-paiement en Algérie ?

L’activité des moyens de paiement électronique (E-paiement) s’est vu accroitre durant ces dernières années en Algérie. Cependant cette hausse demeure très timide compte tenu de la densité du tissu économique national.

A l’aube de l’année 2020, et jusqu’à présent, l’intégralité des secteurs économiques algériens souffrent de la conjoncture pandémique due au Coronavirus. Certaines entreprises ont été contraintes de fermer boutique et mettre la clef sous la porte à cœur défendant.

Toutefois, la crise sanitaire a conscientisé les citoyens quant à l’importance des nouvelles technologies de l’information et de la communication, et favorisé un climat propice au recours aux transactions financières en ligne.

D’ailleurs le nombre de terminaux de paiement électronique (TPE) a augmenté d’approximativement 30% sur un an à la fin du 1er trimestre.

Bien que ce service ait connu une croissance significative, les experts demeurent perplexes quant à la généralisation du paiement en ligne sur l’ensemble du territoire algérien dans le futur.

Le E-paiement en souffrance en Algérie, réellement ? 

Indubitablement, le gouvernement algérien a déployé des efforts monumentaux dans l’optique de vulgariser le paiement électronique et d’autres formats numériques dans les transactions financière sur l’échelle nationale. Certes, les résultats liés aux opérations de paiement électronique sont plus au moins satisfaisants, mais pas suffisamment selon les experts.

Pour étayer ces propos, des chiffres figurant dans un rapport mondial démontrent la fragilité du secteur des télécommunication en Algérie, puisque seulement 3.2% des Algériens possèdent une carte bancaire. D’autant plus que le pourcentage des opérations de paiement électronique ne dépasse pas 4.2%.

En définitive, le paiement électronique s’avère être une alternative salvatrice de la situation sanitaire actuelle. Peut-être même que cette crise est en train de conduire le pays vers de potentiels changements dans diverses structures.

La nouvelle politique de confidentialité d’Apple qui fait trembler Facebook

Apple a lancé lundi la mise à jour tant attendue du système d’exploitation pour
iPhone iOS 14.5, avec une nouvelle politique de confidentialité qui accorde un
plus grand contrôle à l’utilisateur, et rend la tâche des annonceurs plus ardu.


Apple a lancé lundi une nouvelle fonctionnalité de confidentialité qui donnera aux
utilisateurs iOS la possibilité de décider de la manière dont ils souhaitent que leurs
données personnelles soient traitées. Chose qui devrait exacerber les tensions
entre les deux magnats de la technologie, le président exécutif d’Apple, Tim Cook
et le CEO de Facebook, Mark Zuckerberg.

La discorde entre les deux sociétés tourne autour de l’identifiant unique de
l’appareil que possède chaque iPhone et chaque iPad, appelé IDFA (identifiant
pour les annonceurs). Les entreprises qui vendent de la publicité pour ces médias,
y compris Facebook, l’utilisent à la fois pour décider à qui diffuser une publicité et
pour estimer son efficacité.

Cette décision réduira la façon dont Facebook surveille ses utilisateurs sur ses
applications et comment ils interagissent avec d’autres services, ce qui entravera
la façon dont les annonceurs peuvent suivre les utilisateurs et cerner leurs
intérêts.

En gardant IDFA désactivé par défaut, les applications devront demander
explicitement aux utilisateurs de l’activer et d’autoriser la collecte de données.
Des sondages indiquent – et Facebook reconnaît – que jusqu’à 80% des personnes
répondront non.

D’autre part, dans une vidéo qu’il a publiée sur YouTube, Apple a déclaré que les
développeurs « collectent des milliers de données sur vous pour créer un profil
numérique à vendre à d’autres. Ces tiers utilisent votre profil pour vous cibler avec
des publicités et peuvent également l’utiliser pour prédire et influencer vos
comportements et décisions.

En outre, Facebook, dont l’activité repose principalement sur la vente de données,
a déclaré que ce changement pourrait entraîner des dommages dévastateurs pour
des millions de petites entreprises qui font de la publicité sur sa plateforme.

Par conséquent, ce seraient les petites et moyennes entreprises qui pourraient ne
plus disposer de ressources nécessaires pour atteindre leurs clients avec leur
publicité et en ressentir plus fortement les effets.

Et la publicité Facebook dans tout ça ?

Facebook a averti que la mise à jour de l’application Apple pourrait réduire de
moitié les revenus générés par son réseau publicitaire, ce qui, selon lui, aurait un
impact plus important sur les petites entreprises. Il soutient que le partage de
données avec les annonceurs est essentiel pour offrir aux utilisateurs de «
meilleures expériences ».

Il a également pointé du doigt le comportement anti-concurrentiel d’Apple, car il
obligera les entreprises à se tourner vers les abonnements et autres paiements
intégrés pour les revenus, dont Apple prend une part.

Comme d’habitude sous pression, Facebook a lancé une offensive de relations
publiques. Il a diffusé des publicités dans la presse en décembre, mettant en
vedette de petites entreprises dont les dirigeants racontaient comment ils avaient
survécu à la pandémie grâce à des publicités personnalisées.

Dans un article de blog le 21 avril, Facebook a semblé accepter les changements et
a promis « de nouvelles expériences pour les annonceurs et de nouveaux
protocoles de mesure ». Il a admis que les façons dont les annonceurs numériques
collectent et utilisent les informations doivent « évoluer » vers une formule
reposant sur « moins de données ».

Toutefois, Apple affirme qu’il soutient l’industrie de la publicité et a introduit de
nouveaux outils gratuits qui permettent aux annonceurs de savoir l’évolution de la
réussite de la campagne, sans révéler l’identité des utilisateurs.

Marketing Automobile : vous les femmes, vous le faire-valoir ?

Depuis que la voiture a commencé à devenir un bien de consommation, la publicité automobile fait recours aux femmes. Une formule publicitaire qui a sans aucun doute eu et aura toujours du succès.

La femme en guise d’appât marketing 

« Et dieu créa la femme ». Cette être à la fois tendre, sensible, et fragile (commentaires machistes s’abstenir ! ). Et qui plus est l’incarnation de la magnificence de la nature. Mais que vient t-elle faire dans une publicité automobile, qui est ordinairement plus le dada de la gente masculine ?

La première publicité qui a associé l’image d’une femme à une voiture est celle de la marque Maxwell en 1915, avec l’étoile de l’époque Mary Pickford comme protagoniste. Le slogan était assez simple : « Une vraie étoile dans une vraie voiture« .  À partir de ce moment, et à mesure que la voiture devenait populaire comme bien de consommation et que la publicité devenait un outil de vente incontournable, les femmes et les voitures ont créé un binôme presque indissociable.

Qu’on se le dise, il est très rare de voir, dans un spot publicitaire, une femme conduire une voiture. Le cas échéant, l’industrie automobile cible un public féminin (type Mini, ou petites urbaines).

En outre, La femme est utilisée pour attirer et inciter les hommes à acheter un véhicule. En guise d’exemple, le spot de la marque Audi sorti en 1990, dans lequel figure le slogan « Il a de l’argent, il a le pouvoir, il a une Audi, il aura la femme ».
(https://www.youtube.com/watch?v=R6a0UiW_1Iw)

Souvent, la femme est mise sur le même piédestal qu’une voiture dans certaines campagnes automobiles, comme le sous-entend le slogan de la marque Alfa Romeo : « Sans cœur nous ne serions que des machines ».(https://www.youtube.com/watch?v=NYpN6vNHlFc )

Succes story de cette formule 

Les actrices ont été les premières à prêter leur glamour et leur charme aux véhicules publicitaire, à l’image de la star américaine Marilyn Monroe.

Peu après, dans les années 60, les actrices européennes commencent à émerger, et ce sont elles qui sont aussi les protagonistes des campagnes publicitaires, comme Brigitte Bardot à l’échelle internationale avec la Renault Floride.

Les années 90 était le boom des top modèles. Les constructeurs automobiles ont donc choisi de solliciter les reines du catwalk puisque tout ce qu’elles touchaient se transformait en or. Citroën est la marque qui a le plus fait appel aux modèles pour la promotion de ses voitures. Pas moins de trois étaient les égéries de ladite marque : Cindy Crawford pour le Xantia, Naomi Campbell pour la C3 et Claudia Schiffer pour la Xsara.

A l’issue du boom, les chanteuses et actrices commencent à prendre la place des modèles dans les campagnes publicitaires internationales. Shakira mène depuis des années des campagnes pour Seat, et les bénéfices vont à sa fondation caritative « Pies Descalzados » (Pieds nus) qui aide les enfants défavorisés.

Par ailleurs, Carla Bruni a promu la Lancia Musa juste avant de devenir madame Sarkozy. Aussi, Madonna a joué pour BMW une vidéo de cinq minutes qui n’a été dévoilée que sur Internet.

Il faut bien dire que l’image de la femme a copieusement évolué dans le marketing automobile. En effet, elle est devenue, à présent, une cible réelle pour les marketeurs, alors qu’il y’a une trentaine d’années, elle était juste cantonnée à inciter la gent masculine à la consommation.

Le malheur de WhatsApp fait le Bonheur de Signal et de Telegram, mais lequel choisir ?

Au crépuscule de cette nouvelle année, WhatsApp crée la controverse à cause de sa nouvelle politique de confidentialité et engendre une hémorragie dans sa plateforme. Les utilisateurs retournent leurs veste et optent  pour une solution alternative comme Telegram et Signal.

Telegram et Signal sous le feu des projecteurs

Les principaux rivaux de WhatsApp sont entrain de gagner de plus en plus en popularité après que le géant de la messagerie ait lancé un ultimatum à ses 2.000 millions d’utilisateurs : partager leurs données personnelles avec Facebook ( propriétaire de Whatsapp depuis 2014) ou supprimer leurs comptes. Ceux qui refuseront de partager leurs informations ne pourront plus utiliser l’application.

 En effet, les données personnelles de tous les utilisateurs de WhatsApp dans le monde pourront être utilisées par Facebook, pour proposer des services aux entreprises tierces, notamment dans le domaine de la relation client. Cette nouvelle norme a non seulement suscité un tollé d’indignation auprès des utilisateurs, également l’exode massif  vers la concurrence.

Quelles sont nos données collectées par  WhatsApp, Signal et Telegram ?

Les trois applications sont les services de messagerie instantanée les plus populaires sur le Play et l’App Store. Elles sont accessibles depuis plusieurs supports et permettent de créer des conversations de groupe, de partager des fichiers (vidéo, audio, photo).

WhatsApp se distingue par son système de décryptage de bout-en- bout qui empêche des personnes étrangères d’infiltrer les conversations.  Le hic, c’est que WhatsApp est avide en informations et récolte une quantité très importante de données des utilisateurs, comme l’identifiant de l’appareil et les données d’utilisations.

Il a, également, accès à l’historique des achats, à l’emplacement, au diagnostic des pannes et au contenu de l’utilisateur. L’application accède aussi à l’historique des achats, au contenu utilisateur, à l’emplacement approximatif et aux informations de paiement.  Des détails que vous partagez avec Facebook et qui peuvent nuire à votre vie privée.

Telegram quant à lui, collecte l’adresse IP de ses utilisateurs. Aussi, les messages privés entre deux personnes ne sont pas cryptés par défaut. Les conversations de groupes ne peuvent pas être cryptées, de même que les conversations vocales. Également, le protocole MTProto utilisé par Telegram n’est que partiellement open source.

En ce qui concerne Signal, il vous faudra seulement utiliser votre numéro de téléphone pour vous inscrire. C’est le seul reproche qu’on pourrait faire à Signal, le service ne collecte aucune autre de vos données.

Une renaissance pour Signal et Telegram

En l’espace de quelque jour,  signal a vu exploser le nombre de ses téléchargements sur IOS et Android. Telegram a recensé plus de 25 millions  nouveaux adeptes. La rivalité WhatsApp, Telegram et signal ne date pas d’hier, puisque ses trois plateformes se livrent une bataille acharnée durant de longues années pour être proclamé l’application en messagerie du siècle.

Les nouvelles modifications de la politique de confidentialité de WhatsApp et les recommandations des célébrités à l’image du magnat Sud-Africain, Elon Musk ont fait de Signal un rival de taille dans cette bataille.

Face à l’exode des utilisateurs, WhatsApp annonce vouloir avoir une chance d’expliquer la nature de ses nouvelles conditions d’utilisation, d’ailleurs la date butoir est prévue pour le 15 mai prochain au lieu du 8 février prévu initialement.

Le recyclage du contenu fait-il tâche sur les réseaux sociaux?

Générer du contenu sur les réseaux sociaux de façon constante s’avère être une mission pas aussi possible que l’on puisse croire.  Tout créateur sera confronté à un moment donné au phénomène du « trou noir », manquant totalement d’inspiration, ce qui l’incitera à recourir à une des techniques avancées du content marketing qui est le « recyclage du contenu ».

Le post s’envole, le contenu reste !

Plusieurs sont ceux qui pensent que mettre en évidence d’anciens contenus serait une mauvaise idée, craignant de déclencher un sentiment de lassitude, d’ennui et de créer une image médiocre qui portera préjudice à l’encontre  de leur marque. Toutefois, les experts attestent qu’il y’aurait peu de chance que cela puisse se produire, car il serait peu probable que les abonnés aient vu la publication originale.

Selon une analyse de SocialFlow, la portée organique est souvent faible sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, alors la couverture d’un post serait toute aussi faible. Par exemple, si la portée organique atteint  5% de l’audience, reprendre le même contenu devrait toucher une population plus large que celle qui n’a pas vu la publication antérieure.

 En outre, la partie de l’audience qui a vu l’ancien contenu peut l’avoir ignoré ou n’a pas été assez attentive quant à sa présence dû à des facteurs de distraction externes.

Le recyclage, pensez stratégiquement 

 Les réseaux sociaux appartiennent à ceux qui récoltent le plus de like !  Pour se démarquer de la concurrence et capter l’attention des utilisateurs, raviver d’anciens contenus peut être une idée assez séduisante si vous êtes en panne d’inspiration. Cependant, veillez à ne pas le faire à tort et à travers car si vous partagez le même contenu dans un lapse de temps assez réduit, vous risquez de stimuler la mémoire de l’internaute et invoquer le déjà-vu.

Egalement, comme vous devez le savoir, les social medias sont des plateformes avec des paramètres et des fonctionnalités respectives, la dynamique de « recyclage » doit donc être conforme à chacune d’elle. Par exemple, La durée de vie d’un post sur Twitter est plus courte que sur Facebook, même si  le partage d’un post est récurrent sur Twitter, les probabilités qu’il ait déjà été  perçu antérieurement sont minimes.  

La nature du contenu pourrait déterminer sa réutilisation, guettez les journées spéciales, les événements ou autres pour faire sortir vos vieux posts, cela vous permet de gagner du temps et d’optimiser votre calendrier éditorial.

En définitive, faites la connaissance de votre communauté pour déterminer les cartes que vous devez jouer, ainsi vous pourrez aisément procéder à la réadaptation de votre contenu, ce qui n’altère en rien votre image, bien au contraire.

Comment harponner les fausses informations qui prolifèrent sur la toile?

Qui s’est déjà fait avoir par une fausse information ?  Tout le monde, on vous rassure ! Nous sommes tous exposés à ce qu’on pourrait désigner comme le  « fléau 2.0 ».  Dans cet article nous vous donnons quelques ficelles pour ne plus se faire avoir, encore !

Se méfier des titres qui donnent l’alerte:

 Il faut bien dire que ce n’est guère notre faute si nous avalons tous ce qu’il nous ait offert sur la toile. En effet,  parfois les Infox paraissent tellement crédibles et authentiques qu’on se laisse aisément berner, notamment si celles-ci sont accompagnées d’expressions qui attisent notre curiosité : Insolite ! Incroyable ! À ne pas rater ! Urgent !

Avoir un esprit critique

  L’information vous a tourmentée, choquée, laissée bouche bée ? Ne réagissez pas de manière trop hâtive, c’est le but recherché de ces détracteurs. Ne partagez pas l’information tout de suite, et posez-vous plutôt la question : quelles sont les intentions de l’auteur ?

Les illustrations en disent long !

Une fausse information est étayée par une fausse illustration bien entendu. On inclut, de nos jours, des photos retouchées ou bien tirées d’un contexte complètement différent.

Se focaliser sur les chiffres 

 Ne soyez pas induit en erreur, la plupart des articles frelatés peuvent aussi comporter des chiffres, des statistiques, des dates… afin de s’assurer de leur fiabilité, faites la comparaison avec d’autres sources.

Trouver d’autres sources qui relayent l’information 

Les informations sciemment biaisées se propagent très rapidement mais elles sont rarement reprises par plusieurs sources d’informations. Si l’information est relatée ailleurs, elle pourrait donc être vraie, dans le cas contraire ignorez là.

Mais pourquoi les gens tombent-ils dans le piège aveuglément ?

Des études ont démontré que les fake news sont viralisées plus rapidement et exercent un impact plus important sur le lecteur que les vraies informations. D’ailleurs plus de 70% des infox sont plus susceptibles d’être retweetées que les informations fiables.

Plusieurs théories et hypothèses expliquent ce phénomène : nous aimons partager des informations qui reflètent nos sentiments, émotions et notre ressenti. Les informations fallacieuses font davantage le buzz, car elles produisent la surprise, l’étonnement, le choc tout court !  Alors que les bonnes informations sont monotones, stressantes, n’apportent guère grands choses au quotidien du lecteur. Plus l’information est intéressante plus on a envie de la partager avec autrui.

Les intox existent depuis la nuit des temps mais sous des aspects différents. La fausse information circulait par le biais des journaux ou des supports papiers, actuellement elles deviennent virales en un clin d’œil  grâce aux réseaux sociaux et à la pléthore des producteurs de contenu. Cependant leur objectif demeure le même, relayer l’information le plus rapidement possible sans se soucier de sa véracité afin d’être le premier dans cette course aux clics.

Comment nos souvenirs d’enfance impactent-ils sur notre consommation à l’âge adulte ?

En psychologie, diverses théories prouvent que notre enfance se répercute copieusement sur notre comportement à l’âge adulte. Les experts marketing l’ont bien compris et exploitent ce mécanisme à leur avantage pour se positionner sur le marché.

Pourquoi nos souvenirs d’enfance est un allié marketing ?

L’odeur des plats que notre mamie concoctait rien que pour nous, la chanson qui tournait en boucle dans la voiture de notre père, la brise de nos soirées d’été en colonies, tous cela nous évoque les doux moments d’antan, pour  les marketeurs, elles représentent une opportunité en or et ils misent gros là-dessus pour comprendre les penchants de leur consommateur et tisser des liens avec lui afin de consolider sa fidélisation.

Par ailleurs, les géants du marché ont eux aussi pris conscience de l’importance de nos souvenirs et les exploitent en leur faveur dans leur stratégie marketing. Prenons à titre d’exemple les campagnes publicitaires actuelles, dans lesquelles on voit souvent les membres d’une  famille réunie autour d’une table le matin, sirotant leurs cafés avec un sourire béat qui, sans doute, ne vous a pas échappé !

 Egalement, les constructeurs automobiles peuvent utiliser des concepts en associant leur marque à certaines valeurs véhiculées par l’image de la  famille comme : la sécurité, le confort etc.

En outre, Les marques les plus futées œuvrent, à ce jour,  dans la perspective de manipuler nos penchants même avant notre naissance et font en sorte qu’elles soient présentes dans toutes les étapes de notre vie.   

Comment savoir ce qui convient pour chaque génération ?

 La nostalgie se compose de deux axes principaux:  En premier, l’âge de l’individu, plus l’intervalle entre la période enfant et la période adulte s’élargie plus il a tendance à se lancer dans  un voyage rétrospectif dans son passé, et plus sa mémoire le fait plonger dans son enfance. Secondo, c’est la propension de l’individu à se sentir plus au moins nostalgique quand il fait face à un déclencheur. C’est cette émotion qui émane de lui qui fait augmenter l’audience,  créer de l’empathie et un lien entre le consommateur et sa marque.

La nostalgie déploie sa magie sur toute génération confondue, d’ailleurs plusieurs marques se sont inspirées de la vagues des années 80’ et 90’ pour toucher la génération X et les milléniaux à travers le stoytelling.

 Les milléniaux, désignés plus communément « génération Y », ont vu défiler des périodes difficiles, complexes et instables au courant de leur vie d’adulte. Les souvenirs d’enfance sont devenus, donc, une sorte de refuge car ils représentent un idéal des jours heureux. Les consommateurs appartenant à cette génération cherchent à revivre le plaisir, les saveurs, et  la tendresse de leur vie étant petits qu’ils chérissent tant.

En somme,   plus notre penchant pour une marque est important plus la charge émotionnelle que nous lui portons le sera toute aussi une fois atteint l’âge adulte. De surcroit, tous ces liens émotionnels font que nous soyons plus proches de certaines marques que d’autres, ce qui les distingue entre elles et nous attire naturellement à leur consommation.